Edasalonexent (CAT-1004), n’apporte pas de bénéfice dans la DMD

L’edasalonexent (CAT-1004), un anti-inflammatoire non stéroïdien, n’apporte pas de bénéfice dans la DMD : son développement s’arrête après plusieurs essais cliniques.

Le laboratoire Catabasis pharmaceuticals a annoncé le 26 octobre 2020 dans un communiqué de presse, l’arrêt du développement de l’edasalonexent dans la dystrophie musculaire de Duchenne.

Pas d’effet sur la fonction motrice malgré une bonne tolérance

Deux essais cliniques internationaux de l’edasanolexent étaient en cours (aucun en France). Dans son communiqué de presse, Catabasis présente les résultats de PolarisDMD, un essai de phase III en double aveugle contre placebo qui concernait 131 garçons atteints de DMD âgés de 4 à 7 ans et ne recevant aucun corticoïdes.
Après un an de traitement avec l’edasanolexent, les capacités motrices ne se sont pas améliorées de manière significative, si l’on en croit les mesures obtenues avec l’échelle d’évaluation NSAA (North Star Ambulatory Assessment) et celles recueillies aux tests de marche ou de course (vitesse pour se relever, parcourir 10 mètres ou monter 4 marches).
L’edasanolexent est cependant bien toléré avec des effets secondaires modérés et aucun effet négatif sur la croissance des enfants ni sur leur santé osseuse.



En savoir plus sur l’edasalonexent (CAT-1004)

L’edasalonexent (CAT-1004) est un anti-inflammatoires non stéroïdien qui associe deux substances bioactives : l’acide salicylique (l’aspirine) et l’acide docosahexaénoïque (DHA), un oméga 3 aux propriétés anti-inflammatoires. Son mode d’action passe par la diminution du taux de NF-KB, une protéine qui empêche la régénération du muscle et accroit le processus dystrophique.

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