
Le déficit en dystrophine n’altère pas seulement les muscles responsables des mouvements. Il touche également les muscles lisses, notamment ceux des voies urinaires (vessie, urètre…). Dans les formes sévères de dystrophinopathies , des difficultés urinaires peuvent apparaître à un âge variable, en général à l’adolescence.
Des difficultés fréquentes et pesantes au masculin, comme au féminin
Elles se manifestent par une envie pressante d’uriner et/ou par des fuites urinaires, cystites répétées, ou au contraire par des difficultés pour uriner, avec des conséquences parfois importantes sur le quotidien. Raison de plus pour oser aborder le sujet en consultation !
Ces difficultés peuvent être les signes d’une infection urinaire, favorisée ou non par la présence de calculs à l’intérieur de la vessie ou dans les voies urinaires. L’immobilité, une tendance à se retenir et/ou à boire peu favorisent la formation de ces calculs.
Les problèmes urinaires de type soit de rétention soit d’incontinence ne sont pas rares et non pas été vraiment étudiés. Ils sont gérés au cas par cas, de façon variable (sondes à demeure, cystocathéter, sondages intermittents. L’évaluation de la fonction rénale est difficile du fait du taux bas de créatinine due à l’atteinte musculaire.
Mesure de préventions
- Aller aux toilettes régulièrement permet de diminuer le risque d’incontinence urinaire.
- Une hydratation suffisante diminue le risque d’infection urinaire
Replay de l’atelier, troubles urinaires, parlons en, lors la journée Duchenne Becker à l’âge adulte
Maladies neuromusculaires : les troubles urinaires, un sujet encore trop souvent tabou AFM-Téléthon, 01/08/2024