Les essais cliniques, une étape incontournable

Un essai clinique a pour but de vérifier chez un nombre significatif de personnes qu’un nouveau traitement est bien toléré et qu’il est efficace dans la maladie que l’on veut traiter. C’est une étape préalable incontournable à la mise à disposition d’un nouveau traitement.


Le chemin du médicament

De l’idée d’une thérapie à l’autorisation administrative de son utilisation, il s’écoule plusieurs années. Le développement d’un médicament nécessite plusieurs étapes, en particulier des essais cliniques chez l’homme qui font suite aux études précliniques. Ces essais se déroulent en plusieurs phases successives qui permettent de savoir si, dans une maladie donnée, le candidat médicament est bien toléré, efficace et à quelle dose. En savoir plus…


Participer à un essai clinique, un choix personnel

S’engager dans un essai clinique est un choix personnel. Avant de prendre une telle décision, il faut bien évaluer les bénéfices potentiels, les inconvénients ainsi que les risques éventuels. Le médecin investigateur vous donnera les informations nécessaires, afin de vous aider à prendre une décision éclairée.


Essai clinique, les implications psychologiques

Les progrès scientifiques permettent, aujourd’hui, de mettre en place de plus en plus d’essais cliniques dans les maladies neuromusculaires (MNM). Les psychologues cliniciens sont ainsi conduits à s’intéresser à l’impact psychologique de ces essais et à l’accompagnement des patients ayant décidé et accepté d’y participer. Ces nouvelles pratiques engendrent de nouvelles problématiques dans le champ de réflexion des psychologues des consultations MNM.

Essais cliniques Les implications psychologiques (Cahiers de Myologie N°6)


Ces essais constituent des étapes successives du développement clinique du médicament :

  • Essai de phase I pour évaluer la tolérance et l’innocuité du candidat médicament chez un petit nombre de volontaires sains (parfois malades),
  • Essai de phase II pour choisir de la meilleure dose,
  • Essai de phase III pour évaluer l’efficacité thérapeutique dans la maladie que l’on veut soigner sur des critères précis et objectifs.

Ce n’est qu’une fois que les étapes précliniques et cliniques ont été franchies avec succès qu’il est possible de faire une demande d’autorisation de mise sur le marché du traitement (AMM).


Repère

Consulter le repère : Essais cliniques et maladies neuromusculaires


 

Vous pourriez aussi aimer