Vaccinations

La vaccination est un moyen de prévention contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche, méningite, grippe…). Elle permet de se protéger soi-même mais aussi de protéger les autres, en particulier les personnes les plus fragiles, en limitant la circulation des microbes.

Dans les maladies neuromusculaires, la vaccination est particulièrement recommandée pour se prémunir contre les risques d’infection respiratoire et plus largement contre toute maladie infectieuse qui pourrait compromettre un équilibre physiologique fragilisé par la maladie. Notamment la grippe saisonnière ou le pneumocoque.

Des précautions doivent être prises avant toute vaccination. Faire le point régulièrement avec le médecin sur son état de santé et sur son statut vaccinal permet d’être vacciné au bon moment et dans de bonnes conditions.



Vaccins fortement conseillés

Grippe saisonnière

La grippe est une infection respiratoire aiguë et contagieuse (la contamination se fait par la toux, les postillons, les mains).

La grippe saisonnière provoque une fièvre élevée (39/40°C) durant plusieurs jours, des frissons, une fatigue intense, une toux sèche, des maux de tête et des douleurs musculaires et articulaires… Habituellement, la guérison survient naturellement, mais des surinfections respiratoires peuvent engager le pronostic vital chez les bébés de moins de 6 mois, les personnes atteintes de maladies chroniques (maladies neuromusculaires…) ou âgées…

Un vaccin à faire chaque année. Le vaccin annuel contre la grippe saisonnière associe plusieurs souches de virus A et B, chaque année, elles sont différentes.

Le vaccin contre la grippe saisonnière est à effectuer tous les ans à l’automne, dès l’âge de 6 mois.

Pneumocoque

Les infections à pneumocoques touchent le plus souvent les personnes fragiles (personnes atteintes de maladies chroniques, jeunes enfants, séniors…) mais peuvent être évitées grâce à la vaccination.

Chez l’enfant de moins de 2 ans, c’est la première cause de méningite. Chez l’adulte, elle peut provoquer des infections pulmonaires (pneumonies), particulièrement dangereuses lorsque le statut respiratoire est déjà précaire comme dans les maladies neuromusculaires avec atteinte respiratoire, une infection des méninges (méningite) ou du sang (septicémie).

Le vaccin contre le pneumocoque est à faire tous les 5 ans, dès 2 mois


En savoir plus


Précautions en cas de prise de corticoïdes 

Certains vaccins doivent être administrés avant le début du traitement par corticoïdes.

Les personnes qui reçoivent plus de 2 mg/kg /jour de corticostéroïdes quotidiens sont considérés comme immunodéprimés et ne devraient pas recevoir de vaccins à virus vivants.

Les personnes qui reçoivent plus de 20 mg/jour de corticostéroïdes quotidiens sont considérés comme immunodéprimés. Si ces patients nécessitent l’administration d’un vaccin vivant, il est recommandé que la dose de corticostéroïdes soit réduite à < 20 mg/jour de corticostéroïdes par jour pendant une période de 1 mois avant et un mois après avoir reçu le vaccin vivant.

Les personnes qui reçoivent moins de 2 mg/kg/jour quotidiennes de corticostéroïdes ne sont pas considérés être immunodéprimés et peuvent recevoir des vaccins à virus vivants si nécessaire.

Les personnes qui reçoivent une dose de corticostéroïdes par intermittence (autre jour, week-end, 10 jours/10 les jours de congé, etc.) ne sont pas considérés être immunodéprimés (indépendamment de la dose) et peuvent recevoir de vaccins à virus vivants si nécessaire.

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