La douleur est une sensation complexe, propre à chacun, dont la perception intègre des caractéristiques à la fois sensorielles, émotionnelles, cognitives, comportementales. Si elle retentit fortement sur la qualité de vie, elle n’est pourtant pas toujours exprimée, au risque d’être sous-évaluée par les médecins et donc laissée sans soin.

Une douleur qui dure entraine beaucoup de fatigue. Vous pouvez alors être moins actif, renoncer à vos loisirs, vous isoler… Vous devenez irritable et n’arrivez plus à faire face au quotidien. Le seuil de tolérance à la douleur baisse et vous y devenez encore plus sensible.

Répercussions sur la vie quotidienne

Se déplacer, travailler, se divertir, voir ses amis… de nombreuses activités du quotidien peuvent devenir difficiles lorsque les douleurs s’installent. Elles retentissent aussi sur le sommeil et la qualité de vie.

Évaluation de la douleur

  • La douleur aiguë est une douleur vive, immédiate, et souvent brève. Elle est d’origine traumatique ou postopératoire, ou peut être provoquée par certains soins.
  • La douleur chronique est une douleur qui dure plus de trois mois (maladies neuromusculaires, migraine chronique, etc..).

Plusieurs échelles d’évaluation permettent de quantifier l’intensité de la douleur ressentie.

  • L’échelle visuelle analogique, le patient est invité à placer un curseur correspondant à l’intensité de la douleur qu’il ressent sur une ligne horizontale allant de « pas de douleur du tout » à « douleur maximale imaginable »
  • L’échelle numérique, le patient note sur une ligne horizontale sa douleur de 0 à 10, du moins au plus intense
  • L’échelle verbale simple. Le patient décrit l’intensité de sa douleur à l’aide de mots simples (pas de douleur, faible, modérée, intense).

Comment soulager la douleur ?

La nature de la douleur et ses facteurs d’entretien déterminent le choix des traitements. Les moyens de soulager la douleur sont nombreux. Ils dépendent du type de douleur et peuvent nécessiter d’associer plusieurs approches, médicamenteuses ou non.

  • Antalgiques
  • Kinésithérapie, massages, physiothérapie (application de chaud, de froid, électricité, vibrations…)
  • Balnéothérapie
  • Thérapie manuelle, acupuncture, techniques de relâchement musculaire, relaxation, sophrologie, hypnose..

Rester actif, un atout contre la douleur. Pratiquez régulièrement une activité physique en tenant compte des précautions à prendre dans votre maladie…

Bien manger : un atout contre les douleurs. Mangez sainement, certains aliments sont à privilégier.

Aliments riches en polyphénols

Fruits tels que fraises, litchis, raisins… et légumes, comme les cœurs d’artichaut, les choux de Bruxelles, les brocolis… Leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes protègent contre le stress cellulaire.

Aliments riches en oméga-3

Fruits à coque (noix, noisettes, pistaches…) et poissons gras (saumon, maquereau, sardine…) qui réduisent l’inflammation et boostent le système immunitaire. Pensez aussi à l’huile d’olive qui a les mêmes propriétés.



Dans les dystrophie musculaires et de Becker

Les douleurs sont fréquentes et elles sont souvent chroniques et souvent dues a des rétractions, déformations articulaire, mauvais positionnement, longue période d’immobilité…

Aides techniques

En cas de douleurs liées au positionnement (au fauteuil, au lit, lors des transferts…) des aides techniques existent pour améliorer votre confort. Les aides techniques doivent donc être choisies avec un ergothérapeute, un médecin de médecine physique et de réadaptation (MPR) ou un kinésithérapeute.


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