Activité physique dans les maladies neuromusculaires

Loin des notions passées, l’activité physique est désormais conseillée aux personnes atteintes de maladies neuromusculaires. Elle leur bénéficie autant qu’à d’autres, voire plus, car elle aide à lutter contre les conséquences de la maladie et à freiner son évolution. Quelles sont les précautions à prendre ? Y a-t-il des contre-indications ?

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Lutter contre une sédentarité « non choisie »

Dans les maladies neuromusculaires, la sédentarité est souvent accrue par les difficultés motrices, métaboliques, cardiaques ou respiratoires, car elles limitent les possibilités de mouvements du corps ou la résistance à l’effort. Ses effets s’ajoutent à ceux de la maladie. L’activité physique permet de lutter contre les conséquences néfastes de l’immobilité sur l’organisme et d’améliorer le bien-être physique et mental, comme chez n’importe quelle personne active.

Des précautions tout de même
Selon le type d’atteinte de la maladie (structure de la fibre musculaire, système nerveux, métabolisme…), le muscle peut réagir différemment
à l’activité physique. En prenant les précautions adéquates et en dosant ses efforts en fonction de la maladie et sa situation, on évitera de se faire mal.

Dystrophie musculaire de Duchenne ou de Becker (DMD-DMB)
La structure des fibres musculaires est compromise. Plus fragilisées, leur capacité de régénération et de réparation doit faire face à une demande plus importante lorsque les fibres s’abiment et peut finir par être débordée. Les microlésions normales engendrées par certains exercices, notamment avec contractions excentriques, auront du mal à être réparées comme dans un muscle sain. D’où la vigilance à avoir par rapport à ces exercices.
Si les bénéfices de l’activité physique sur les fibres déjà atrophiées ou endommagées ne sont pas encore très clairement établis, son innocuité lorsqu’elle est bien pratiquée ne fait aucun doute, et son utilité est certaine, quel que soit l’état du muscle.

La pratique du sport doit être maintenue

Un muscle non utilisé s’atrophie plus rapidement. L’exercice physique ne doit être ni violent ni prolongé, toujours inférieur au seuil de douleur et de fatigabilité. La pratique régulière d’une activité sportive améliore l’estime de soi et la qualité de vie et diminue l’anxiété ou l’humeur dépressive.

Des adaptations peuvent être mises en place : modification des règles, utilisation du fauteuil…


As-tu une idée de l’activité que tu souhaites pratiquer ?

Trouve ton Parasport, déployé par le Comité Paralympique et Sportif Français, ce dispositif facilite l’accès à la pratique sportive en orientant les personnes en situation de handicap.


Trouver un club sportif à proximité

Le HandiGuide des sports , Le guide des activités physiques et sportives pour les personnes handicapées.

Créé en 2006 à l’initiative du ministère des Sports, recense les clubs sportifs accueillant des pratiquants en situation de handicap. Il permet de porter à la connaissance des personnes handicapées l’offre de pratique sportive qui leur est dédiée en fonction du type de pratique et de handicap dans l’environnement sportif à proximité de leur lieu de résidence.


La Fédération Française Handisport

La Fédération Française Handisport (FFH), propose un large choix de disciplines de loisirs et d’activités physiques accessibles aux différentes formes de handicap, avec un encadrement et des matériels adaptés. Des activités sont possibles au sein des fédérations « valides ».


 

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