Restaurer la dystrophine, fait partie des pistes thérapeutique
Apporter le gène entier de la dystrophine, un défi possible !
Des chercheurs sont parvenus à apporter, chez la souris, le gène entier de la dystrophine à l’aide d’un nouveau vecteur viral.
Restaurer la dystrophine, protéine manquante dans la myopathie de Duchenne (DMD), fait partie des pistes thérapeutiques les plus étudiées dans cette maladie. L’une des approches possibles consisterait à prélever des cellules d’une personne atteinte de DMD, à les corriger (par thérapie génique) afin qu’elles expriment la dystrophine, puis à les ré-administrer au malade.
Reste que le gène de la dystrophine est trop grand pour être transporté en entier dans un adénovirus associé (AAV), vecteur habituel des différentes méthodes de thérapie génique car ils ciblent principalement le muscle. Utiliser un AAV oblige à raccourcir le gène, ce qui entraine l’expression d’une mini ou micro-dystrophine c’est-à-dire d’une dystrophine plus courte.Une équipe de chercheurs britanniques a développé une alternative, parvenant à apporter le gène entier de la dystrophine dans des cellules de souris atteintes de DMD grâce à un autre vecteur viral appelé « foamy virus ». Ces cellules deviennent alors capables d’exprimer une dystrophine entière et fonctionnelle.
Reste que le gène de la dystrophine est trop grand pour être transporté en entier dans un adénovirus associé (AAV), vecteur habituel des différentes méthodes de thérapie génique car ils ciblent principalement le muscle. Utiliser un AAV oblige à raccourcir le gène, ce qui entraine l’expression d’une mini ou micro-dystrophine c’est-à-dire d’une dystrophine plus courte.Une équipe de chercheurs britanniques a développé une alternative, parvenant à apporter le gène entier de la dystrophine dans des cellules de souris atteintes de DMD grâce à un autre vecteur viral appelé « foamy virus ». Ces cellules deviennent alors capables d’exprimer une dystrophine entière et fonctionnelle.
Cette équipe a poursuivi ses travaux et montré que la greffe (injection intramusculaire) de ces cellules de souris modèle de DMD corrigées par un gène entier de la dystrophine, permet l’expression d’une dystrophine de pleine longueur et la régénération des fibres musculaires des souris.
Cette approche corrige le gène dans son ensemble, et non certaines de ses mutations seulement (comme le fait par exemple le saut d’exons). Elle pourrait donc concerner tous les patients atteints de DMD. Néanmoins, sa voie d’administration (intramusculaire) réduit son potentiel d’utilisation au traitement local, de petits muscles.
Cette approche corrige le gène dans son ensemble, et non certaines de ses mutations seulement (comme le fait par exemple le saut d’exons). Elle pourrait donc concerner tous les patients atteints de DMD. Néanmoins, sa voie d’administration (intramusculaire) réduit son potentiel d’utilisation au traitement local, de petits muscles.