Loin des notions passées, l’activité physique est désormais conseillée aux personnes atteintes de maladies neuromusculaires. Elle aide à lutter contre les conséquences de la maladie et à freiner son évolution.

Sauf indication contraire de votre médecin pour
d’autres causes (cardiaques, orthopédiques…), vous pouvez pratiquer une activité physique, tant qu’elle est ajustée à vos capacités.

Lutter contre la sédentarité

La sédentarité est souvent accrue par les difficultés motrices, métaboliques, cardiaques ou respiratoires. Ses effets s’ajoutent à ceux de la maladie. L’activité physique permet de lutter contre les conséquences néfastes de l’immobilité.

Précautions a prendre

En dosant ses efforts en fonction de la maladie et sa situation, on évitera de se faire mal.

  • Ne forcez pas en cas de douleur persistante.
  • Evitez les mouvements trop intenses et/ou qui tirent trop sur le muscle.
  • Évitez les efforts trop violents.
  • N’en faites pas trop, trop vite
  • Prenez le temps de récupérer.
  • Faites au moins une séance d’étirement d’une heure par semaine.

Dystrophie musculaire de Duchenne ou de Becker (DMD-DMB)

La structure des fibres musculaires est compromise. Plus fragilisées, leur capacité de régénération et de réparation doit faire face à une demande plus importante lorsque les fibres s’abiment et peut finir par être débordée. Les microlésions normales engendrées par certains exercices, notamment avec contractions excentriques, auront du mal à être réparées comme dans un muscle sain. D’où la vigilance à avoir par rapport à ces exercices.
Si les bénéfices de l’activité physique sur les fibres déjà atrophiées ou endommagées ne sont pas encore très clairement établis, son innocuité lorsqu’elle est bien pratiquée ne fait aucun doute, et son utilité est certaine, quel que soit l’état du muscle.

La pratique du sport doit être maintenue

Un muscle non utilisé s’atrophie plus rapidement. L’exercice physique ne doit être ni violent ni prolongé, toujours inférieur au seuil de douleur et de fatigabilité. La pratique régulière d’une activité sportive améliore l’estime de soi et la qualité de vie et diminue l’anxiété ou l’humeur dépressive.

Des adaptations peuvent être mises en place : modification des règles, utilisation du fauteuil…


Quel activité sportive pratiquer ?

Exercices a la maison

Que l’on soit marchant ou pas.

Vidéos d’exercices proposés par FILNEMUS sur sa chaîne Youtube.